mardi 17 février 2009

DURBAN






Arrivés le 15 février dans cette ville mal aimée de l'Afrique du Sud. Cette cité de 3.5MM d'habitants est la troisième ville du pays et son port est le plus grand de l' Afrique australe. On la compare souvent aux Indes puisque 20% de sa population est d'origine indienne. Ces derniers sont venus pour travailler dans les plantations de canne à sucre des britanniques au 18 ème siècle. D'ailleurs Gandhi, qui libéra les Indes de l' Angleterre, y résida 21 ans et a défendu ses compatriotes contre l' apartheid. C'est là qu'il a développé son approche de résistance passive sans violence qu'il appliqua par la suite aux Indes. Son collègue de Cambridge, le Dr Pixley Seeme préconisa une telle approche en fondant l'ANC (African National Congress) pour libérer les noirs des afrikaners. Nous avons fait un tour de ville ainsi que des townhips de la région en compagnie d'un guide zoulou. Comme l'approche passive ne donna pas de résultat, à l'arrivée de Nelson Mandella, les revendications fûrent plus violentes.
À Stellenbosch, un allemand et un afrikaner nous avaient prévenu de la forte criminalité de cette ville et que nous devions toujours rester sur nos gardes.
Après trois jours de séjour, nous pensions que ces derniers exagéraient. La journée de notre départ juste avant le déjeuner, nous avons décidé de nous baigner en face de l'hôtel. Quarante minutes plus tard, des intrus avaient forcé la serrure de notre chambre malgré la haute sécurité et volé les cartes de crédits et débits de Yves, plus les équipements électroniques, montant d'argent et permis de conduire.
Dans notre malchance, nous avons été chanceux qu'ils ne nous volent pas nos passeports, la carte de crédit et débit de Colette, sa caméra qu' ils endommagèrent et nos pilules si précieuses pour régulariser ce qui ne fonctionnent plus chez- nous.
Après les rapports d'usage (hôtel, police, banque, assurance) nous avons remplacé notre GPS et téléphone cellulaire (un must) et continué le lendemain pour la région du Drakensberg où l'air est plus fraîche et la sécurité meilleure.
Avant notre départ, comme le Keynia était hors de pris, Madagascar en période de cyclones, sur les recommandations de l'agent de voyage nous avons opté pour l'Île Maurice. Du 18 au 25 prochain, nous nous reposerons de nos vacances sur les belles plages de cette île.

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