Après avoir rendu notre voiture à l'aéroport de Johannesburg, nous avons pris un taxi pour notre hôtel. Peu de temps avant notre arrivée à notre lodge, une voiture de police avec gyrophares et sirène stoppa la voiture. Comme le chauffeur conduisait à haute vitesse, nous n'avons pas été surpris de cette intervention policière.
Les policiers demandèrent au chauffeur d'ouvrir le coffre pour vérification. Ce dernier mentionna que nous n'avions pas de bagages , puisque nous les avions laissés au préalable à notre hôtel avant de rendre la voiture.
Un des deux policiers s'occupa du chauffeur alors que le 2ème nous demanda si nous transportions quelque chose d'illégale. Par la suite, il examina nos passeports, avant de demander à Yves d'exhiber ce qu'il avait dans ses poches. Comme rien de compromettant n'a été découvert, le policier nous informa qu'ils avaient fait une vérification aléatoire (spotcheck) et que nous pouvions poursuivre notre route.
Selon le chauffeur de taxi, le policier qui l'a interrogé faisait parti de la police de JoBurg qui vérifiait la conformité du taxi alors que celui qui s'adressa aux Ralacous était de la police nationale de l'Afrique du Sud avec des pouvoirs plus étendus.
Comme le taxi était identifié provenant de l'aéroport, il arrive que certains chauffeurs soient complices avec des trafiquants de drogues transitant par celle-ci.
Plusieurs avocats pourraient prétendre que je n'aurais pas dû obtempérer à l'ordre du policier de montrer ce que j'avais dans les poches sans mandat.
Mais à Johannesburg avec tout ce qu'on entend sur la criminalité, je n'avais pas le goût de jouer au défenseur des droits et libertés.
Quoique un peu énervant, cet évènement ajoute un autre piquant à notre voyage.
SYDNEY
Il y a 16 ans
Bonjour vous deux.
RépondreSupprimerQuelle inquiétude que de se faire arreter par la POLICE.Heureusement tout c'est bien passé.
Bonne continuation que je vous souhaite sans autre arrestation.
Amitiés et salutations.
Robert