mardi 17 mars 2009

JOHANNESBURG LA CITE DE L'OR

Cette ville de 3.2MM d'habitants compte plus de 7MM dans le grand Joburg incluant Prétoria. Au cours de nos dernières heures en sol sud-africain, nous avons pris un tour de ville de même que de Soweto (South West Township). Cette cité de la démesure est la plus importante économiquement du pays et contribue a 40% du PIB national. Quatre vingt pourcent de sa population est noire. Elle doit son succès à la découverte du diamant et de l'or au 19 ième siècle. Cette prospérité n'est pas partagée par tout le monde. Même si on y retrouve le plus grand nombre de piscines, les plus hauts édifices, les plus grandes résidences des quartiers riches qui contrastent avec les nombreux townships entourant cette ville. Voici les quartiers visités: 1- SANDTON est le nouveau quartier où les entreprises du centre-ville s'établissent ainsi que les grands complexes hôtelliers et commerciaux. Plusieurs facteurs contribuent à cette migration dont entre autre la criminalité croissante. Johannesburg à un des taux de criminalité le plus élevé au monde. 2-HILLBROW autrefois prospère et blanc. Elle a défié au temps de l'apartheid la loi sur la mixité des races. Après l'abolition de cette dernière les noirs s'y installèrent et les blancs déménagèrent. Aujourd'hui, cet arrondissement est en décripitude et accueil les réfugiés provenant du Niger, Mozambique, Zimbabwe et Côte d'Ivoire. Pas surprenant qu'il vaut mieux ne pas y flâner surtout le soir venu. 3-BRAAMFONTEIN, signifie la fontaine d'Abraham, où s'y concentre l'Universite et les bureaux administratifs. Mandela y a fait son cours de droit. 4-ROSEBANK est un quartier ultra-chic qui accueil des hommes d'affaires prospères principalement blancs ainsi que des noirs ayant gravis l'échelle sociale. Deux ex- président y vivent, Mbeki et Mandela. Ce dernier réside avec sa troisième épouse, la veuve de l'ex-président du Mozambique décèdé lors d'un crash d'avion, s'apparentant à un coup d'état. C'est la seule femme connue ayant vécue avec deux présidents. 5-BCD/CENTRE-VILLE ce quartier est animé le jour et se vide le soir. On y retrouve des gratte ciel, de nombreux bureaux, souvent vides, à cause du déménagement des entreprises vers Sandton. 6-SOWETO est un township ou on y dénombre 23 conseils municipaux et où vit la population noire. C'est intéressant de constater qu'il existe des secteurs regroupants de grandes résidences cossues habitées par des hommes d'affaires et professionnels. Dans d'autres secteurs, ce sont des résidences de classe moyenne. Dans le secteur Orlando ouest, y ont vécu deux prix Nobel (Mrg Desmond Tutu et Nelson Mandela). La petite maison où a vécu Mandela avec sa première femme sera transformée en Musée. On y retrouve aussi la grande maison où vit toujours Winnie Mandella, l'ex-deuxième épouses en plus de la très luxueuse maison de Mrg Tutu. Bien sûr il y a les petites maisons (match box) et les anciens hôtels pour travailleurs sans service sanitaire et électricité. Certains obtiennent l'électricité en se branchant sur les lampadaires. Ces maisons seront remplacées par d'autres avec services dans le cadre du programme d'accès à la propriété. Au bas de l'échelle, il y a les cabanes de fortunes faites avec des matériaux de récupération où y vivent les sud africains des régions éloignées venues pour améliorer leur sort. -7 RECYCLAGE DE L,OR Les hautes collines entourant Joburg sont constituées de rebuts minéraux non utilisés lors de l'extraction et le raffinage de l'or. Aujourd'hui, au prix de l'or, les compagnies minières passent au tamis ces minéraux pour extirper l'or qui s'y trouve encore. En conclusion, belle ville qu'il vaut mieux visiter avec un guide pour profiter en toute sécurité de ce qu'elle peut nous offrir.

lundi 16 mars 2009

RALACOU/ TRAFIQUANTS DE DROGUE

Après avoir rendu notre voiture à l'aéroport de Johannesburg, nous avons pris un taxi pour notre hôtel. Peu de temps avant notre arrivée à notre lodge, une voiture de police avec gyrophares et sirène stoppa la voiture. Comme le chauffeur conduisait à haute vitesse, nous n'avons pas été surpris de cette intervention policière.
Les policiers demandèrent au chauffeur d'ouvrir le coffre pour vérification. Ce dernier mentionna que nous n'avions pas de bagages , puisque nous les avions laissés au préalable à notre hôtel avant de rendre la voiture.
Un des deux policiers s'occupa du chauffeur alors que le 2ème nous demanda si nous transportions quelque chose d'illégale. Par la suite, il examina nos passeports, avant de demander à Yves d'exhiber ce qu'il avait dans ses poches. Comme rien de compromettant n'a été découvert, le policier nous informa qu'ils avaient fait une vérification aléatoire (spotcheck) et que nous pouvions poursuivre notre route.
Selon le chauffeur de taxi, le policier qui l'a interrogé faisait parti de la police de JoBurg qui vérifiait la conformité du taxi alors que celui qui s'adressa aux Ralacous était de la police nationale de l'Afrique du Sud avec des pouvoirs plus étendus.
Comme le taxi était identifié provenant de l'aéroport, il arrive que certains chauffeurs soient complices avec des trafiquants de drogues transitant par celle-ci.
Plusieurs avocats pourraient prétendre que je n'aurais pas dû obtempérer à l'ordre du policier de montrer ce que j'avais dans les poches sans mandat.
Mais à Johannesburg avec tout ce qu'on entend sur la criminalité, je n'avais pas le goût de jouer au défenseur des droits et libertés.
Quoique un peu énervant, cet évènement ajoute un autre piquant à notre voyage.

PRETORIA



Capitale administrative du pays, cette agglomération de 2MM d'habitants fait partie de la grande métropole financière (Johannesburg). L'Afrique du Sud possède 3 capitales, Pretroria l'administrative, Cape Town la législative et Bloemfontein la judiciaire. Est-ce qu'on a voulu représenter les peuples fondateurs, l'Angleterre au Cape, les afrikaners à Prétroria et les noirs à Bloemfontein?
Après une visite de son centre-ville, Chrurch Square, son marché très animé, la maison de Paul Kruger ainsi que la Melrose House de style victorien nous en avions fait le tour du propriétaire.
On ne peut pas parler de Prétoria sans dire que Paul Kruger a été le premier président des républiques afrikaners. Il dirigea les confrontations armées contre l'Angleterre.
Au 19ième siècle, avec la découverte des diamants et plus tard l'or, les traités de paix signés antérieurement, portaient à interprétation ce qui mena à la guerre des Boers.

samedi 14 mars 2009

CRIME ALERT

Dernière étape de notre voyage en Afrique du Sud. Parti tôt le matin de Middleburg pour Pretoria la capitale, nous avons été très surpris par certains panneaux routiers.
À environ 100km avant Prétoria sur la N-4, un panneau indique qu'il ne faut pas arrêter sous aucun prétexte pour venir en aide à des automobilistes en difficultés arrêtés sur l'accotement, mais plutôt composer le numéro d'urgence 112. Toujours dans la même région, un autre panneau indique (highjack's hot spot) sans parler de notre GPS qui nous signalait au 5 minutes le message (CRIME ALERT).
Pas trop rassurant pour nous qui devons y séjourner 5 jours. La prudence est de mise et le choix d'hôtels sécuritaire est un (must).

LES ROUTES

Contrairement à ce que nous nous attendions, il y a un bon système routier. On retrouve les autoroutes à plusieurs travées près des grandes villes et ces dernières deviennent une route à une voie avec un accotement pavé. Les conducteurs plus lents s'y rangent pour laisser passer les voitures plus rapides.
Les routes secondaires sont aussi de bonne qualité à l'exception des régions forestières et agricoles où il faut surveiller les (potholes) nids de poule. Fait étonnant, à certains endroits, la vitesse maximale est de 120 km/heure sur ces routes.
C'est la conduite à gauche qui prévaut,les taxis communautaires transportent les populations et les (pickup) laissent monter dans leur boîte de nombreux passagers.
Sur les routes secondaires on y découvre les marchés locaux avec des kiosques vendant de tout, produit alimentaire, artisanat etc. Il n'est pas rare au milieu de nulle part, de voir des individus couchés ou assis sur le bord de la route proposant aux passants des fruits ou légumes de leur potager ou des oeufs de leur poulailler.
Partout, même sur les autoroutes et routes secondaires il faut constamment surveiller les piétons qui y déambulent, les différents animaux (chèvres, bovins et animaux sauvages) puisqu'à part les grands propriétaires terriens la clôture est inexistante.

BLYDE RIVER CANYON










Après nos safaris c'est la région du Mpumalanga que nous avons traversée. Fini les animaux sauvages et bienvenue aux paysages vertigineux. Cette région localisée entre le Kruger National Park et le Gauten est l'une des plus visitée. C'est le passage obligé à partir de Johanesburg pour se rendre au fameux parc. On y retrouve le God's Window, le Bourke's Luck Potholes, sorte de marmites creusées par la jonction des rivières Blyde et Treur, les Three Rondavels, massifs géants ressemblant à des rondavels. Les massifs arrondis représentent la structure et les arbres le toit conique de ce type d'habitation.
De plus, la vue sur cet immense canyon (troisième plus grand au monde) y est magnifique.
Lors de notre passage à la God's Window, la fenêtre était fermée puisque le brouillard très fréquent à cette altitude, nous empêchait de voir Dieu lui-même.Pour le Bourke's Luck Potholes les photos parlent d'elles mêmes.
Nous avons été déçu par le Pelgrim's Rest, petit village de chercheurs d'or du 19 ième siècle, assez bien conservé sur le plan architectural, mais surtout utilisé comme point de ventes de (bébelles touristiques).
Néanmoins, les paysages grandioses s'offrant à nous lors de la traversée de cette région vaut bien une visite de cet endroit.

mardi 10 mars 2009

NGALA WALKING SAFARI

Merci à Manon et Michel de nous avoir recommandé cet endroit très apprécié. L'expérience de safaris dans une (private game réserve) opéré & Beyond nous a permis d'apprécier au maximum le confort et le luxe, même si nous dormions sous la tente. Adossé au Kruger National Park, six tentes sont disposées sur un immense territoire de 14,700 hectares. Ces dernières sont aménagées avec toutes les commodités qu'on retrouve dans les plus luxueux hôtels, sauf qu'elles sont dans un endroit où les bêtes sauvages, sauf l'éléphant, y ont accès. Cette expérience nous a rappellé celle que nous avions vécu l'an dernier au Coconut Resort Beach Hôtel dans la forêt humide australienne. Durant le jour, on peut se promener librement dans les jardins bordant les tentes, le bar et la salle à manger. Le soir, à la noirceur, il faut obligatoirement se faire accompagner par la sécurité. Un sifflet et une flûte à air comprimé nous est fournis. On doit s'en servir uniquement pour se faire accompagner, ou au cas d'intrusion d'un animal sauvage dans notre tente. Un pisteur et un ranger nous font découvrir au cours de safaris matinaux (6h00 a 11h00) et de soir (16h00 a 20h00) la faune et la flore du parc. Grâce à une Land Rover et un très bon ranger, le hors piste ne nous empêchait pas d'aller où nous voulions. Aucun obstacle (arbustes, roches, savane, rivières) ne résistait à l'adresse du conducteur. Contrairement à nos safaris antérieurs avec ranger ou par nous-mêmes, nous avons pu cette fois débusquer, suivre et admirer ces animaux sauvages. Antérieurement, nous devions demeurer dans nos véhicules sur des pistes et se contenter de les observer. Pour pimenter le tout, un déjeuner cuisiné sur place avec champagne s.v.p. nous était servi dans la savane. Encore là, la récolte a été bonne, puisque nous avons pu voir les Big Fives et plusieurs lions. D'ailleurs Ngala ne veut-il pas dire lion en langue shangaan.

INTERNET

Nous avons trouvé ici plus difficile l'accès au WEB.
De plus, très peu d'endroits offrent SKYPE, nous permettant de faire des téléphones internationaux à prix abordable.
Comme les ordinateurs des centres hôteliers ne sont pas des plus performants, c'est dans les cafés internet qu'il faut aller.
Dans les grandes villes c'est acceptable, mais ailleurs c'est la disette.
Je ne sais pas si c'est l'effet de la colonisation britannique qui a laisse ses traces, mais les heures d'ouvertures sont minimales. Arrêt à 17h00 la semaine et fermé le samedi après-midi et le dimanche toute la journée.
En plus, le décalage horaire de 7 heures ajoute de la complexité pour rejoindre nos proches par téléphone.

KRUGER NATIONAL PARK

C'est le troisième parc animalier après ceux de la Tanzanie et du Kenya et il est un des plus vieux parc, puisque sa fondation remonte à 1898. Cet espace de 20,000km carré est sillonné par 2,500km de routes et pistes permettant aux visiteurs d'observer les paysages, la flore et la faune dont les big 5. On disait de l'Afrique du Sud qu'elle protégeait mieux ses animaux que sa population noire du temps de l'apartheid,. Arrivés sans réservation, alors qu'on nous disait qu'il fallait réserver jusqu'à un an à l'avance, la chance du voyageur nous a encore sourit. Nous avons pu nous loger deux jours en bungalow au Berg-En-Dale Camp et une journée dans une rondaveld au skukuza camp. À bord de notre véhicule, très tôt le matin jusqu'à 18h00 (entrée obligatoire) nous avons parcouru ses pistes et routes et nos résultats ont été très bons. Nous avons observé de très près les big fives ( lion, léopard, éléphant, rhinocéros et buffle) et plusieurs autres espèces ainsi qu'un léopard, ce qui est très difficile à voir. La grande surprise a été de rencontrer 4 lions en train de bouffer une girafe sur le bord de la route. Qu'elle chance pour nous et désolé pour la girafe. La loi de la nature est cruelle.

LE SWAZILAND





Petit royaume de 1.1M d'habitants enclavé entre l'Afrique du Sud et le Mozambique. Monarchie absolue, gouvernée de main de fer par le roi MSWATI lll surnommé le lion.
Cette famille royale s'y établit il y a 250 ans et le roi SOBKUZA Ier stoppa la poussée Zoulou au sud de la rivière Pongala.
Les premiers blancs arrivèrent à partir de 1840. A la fin de la guerre de boers en 1902, les anglais imposèrent un protectorat qui dura 61 ans.
Le roi actuel, 40 ans est marié à 13 épouses et a 23 enfants. Il est loin de la performance de son paternel qui lui avait 73 femmes et 223 enfants. Chaque année, il organise à sa cour la danse des roseaux où il choisit une nouvelle épouse parmi les 8000 candidates qui s'y présentent.
C'est peut-être pour cette raison, que lorsqu'on se présente à un poste frontalier, on nous distribue gratuitement des condoms pour peut-être ne pas compétitionner le souverain.
Faut dire que ce pays a un taux de sida les plus élevé de l'Afrique.
Contrairement à l'Afrique du Sud, ce pays n'a pas connu l'apartheid, et les relations entre noirs et blancs ont toujours été harmonieuses. On en voit les résultats au niveau résidentiel. Il n'y a pas de townships et les résidences en générales sont coquettes et humaines. En plus, on a construit des abribus et passerelles au-dessus des routes pour la protection de la population.
La structure des transports, des activités commerciales et bancaires sont les mêmes que chez leur voisin.
Le système de taxis communautaire et le pick up rempli a rebord servent a transporter la population.
Les Swazis font partie de la grande famille Bantou tout comme les Zoulous et Khosas etc.

lundi 2 mars 2009

HLUHLUWE UMFOLOZI

Mot zoulou qu'il faut prononcer (chlouchlouwe). Fondé en 1895 c'est le plus vieux parc d'Afrique du Sud avec une superficie de 96,000 ha. Parmi les plus beaux parcs animaliers, on y découvre les fameux big 5. Nous avons vu les mêmes animaux qu'hier mais en plus des girafes, lions, buffles et un très gros éléphant. Nous n'avons pu dormir dans ce parc, reconnu pour avoir sauvé d'extinction le rhinocéros blanc, puisque dans la nuit précédent notre arrivée, de fortes pluies ont fait déborder la rivière, coupant ainsi les lieux d'habitation. Néanmoins, nous avons pu arpenter par nous-mêmes les différents sentiers. Le clou de cette journée a été sans contredit la charge d'un immense éléphant venant sur nous. Avant d'arriver à sa hauteur,Colette avait repère ce géant au moment où celui-ci empruntait notre route. Nous nous sommes arrêtés pour le prendre en photo, mais comme l'éléphant venait vers nous d'un pas décidé tout en se dandinant, nous avons stoppé notre séance de photos. Comme il nous chargeait, nous avons dû reculer rapidement 750 mètres puisque ce dernier accélérait le pas. Arrivé à une route transversale, Dumbo l'emprunta ce qui nous laissait le champ libre pour notre retour. On s'est rappellé après cet évènement, que les éléphants utilisent toujours les mêmes chemins et que nous étions sur son trajet.